La technologie multichromie est une technique d’impression offset innovante qui étend la gamme de reproduction des couleurs offertes par le CMJN (cyan, magenta, jaune et noir) traditionnel en quadrichromie, ceci est accompli en ajoutant au processus d’impression trois couleurs. C’est-à-dire sept encres d’imprimerie, les traditionnelles CMJN + trois, qui sont le résultat de la combinaison optimisée pour le profil Adobe RGB 1998.
Le résultat obtenu est très satisfaisant, parce que cela nous permet d’atteindre des standards de couleur jamais vus jusqu’à aujourd’hui en impression offset de haute qualité. Cette technologie utilise en plus des modèles stochastiques de 20 μm (point extrusion) pour l’impression. Le résultat donne des images plus nettes, plus profondes, plus contrastées, un spectre de couleurs multiplié l’habituel CMJN par trois et une extraordinaire fidélité à l’original.
La technologie multichromie vous apportera plus:
• de fidélité
• de netteté
• de profondeur
• de contraste
• de définition
• de spectre de couleur
Il s’agit d’une technique d’impression offset qui consiste à imprimer avec une simulation d’un profil RGB au lieu du CMYK conventionnel. La reproduction se fait en 7 couleurs et offre comme résultat des imprimés plus lumineux, plus nets, plus profonds, plus contrastés et plus fidèles, grâce à une augmentation du spectre de reproduction de la couleur.
Principalement, lorsqu’on veut une reproduction couleur d’une qualité et d’une fidélité maximales, lorsqu’on veut reproduire un spectre supérieur, que le CMYK ne permet pas d’atteindre : oranges, rouges, verts, violets, bleus (voir dans le catalogue le graphique du gamut de couleur) ou pour faire des NUANCIERS et CATALOGUES DE PRODUITS.
Pas du tout, il est juste recommandé d’avoir une image de qualité maximale et d’appliquer le profil Adobe RGB1998 aux images ou aux vecteurs que l’on veut convertir en Multichromie.
En gardant simplement les images, comme il a été dit auparavant, en Adobe RGB 1998 et en créant un PDF-X4 au lieu du PDF-X1 traditionnel.
Sur Photoshop, toujours en appliquant le profil de couleur Adobe RGB 1998, aller à VUE-AVERTISSEMENT DE GAMME et, de cette manière, vous pré-visualiserez « en gris » les parties de couleur qui ne peuvent pas être reproduites en CMYK et qui, en revanche, seront reproduites en Multichromie.
De même que les épreuves de contrat sur CMYK ISO 12647/7, elles sont une bonne base visuelle pour connaître le résultat imprimé que nous obtiendrons à l’impression. Les épreuves de contrat de Multichromie réalisées chez Agpograf seront aussi une bonne base pour connaître le résultat final imprimé en Multichromie.
Hélas, il n’y a pas d’espace de couleur indiquant le spectre de couleur des gammes Pantone mais la Multichromie a un espace de couleur très vaste et on peut affirmer que la plupart des couleurs Pantone sont dans l’espace de couleur de la Multichromie avec des différences Delta AE très petites (formule CIEDE 2000) non appréciables par l’œil humain.
Mais comment réalise-t-on la conversion entre Pantones et Multichromie ?
Nous avons inséré toutes les librairies de couleur Pantone, quand on fait la conversion de couleur, le système cherche la couleur Pantone indiquée au PDF et la convertit en Multichromie en se basant sur l’information spectrale et en minimisant sa différence visuelle lorsque celle-ci est imprimée.
De plus, en fin de processus, un rapport est créé indiquant la différence colorimétrique qu’on aura une fois la couleur imprimée, on sait ainsi, avant d’imprimer, que le résultat sera celui souhaité.
Il y a toutefois des couleurs qu’on ne peut pas travailler en Multichromie comme les couleurs métallisées (argents, ors…).
En gardant simplement les images, comme il a été dit auparavant, en Adobe RGB 1998 et en créant un PDF-X4 au lieu du PDF-X1 traditionnel.
On peut travailler avec n’importe quel standard, le système développé chez Agpograf est très versatile en ce qui concerne la conversion de couleurs directes.
On peut importer des tableaux de couleurs dans différents formats tels que : ACO, CXF, CCF, ICC ou TXT.
Ce qui permet à chaque client de pouvoir fournir sa gamme de couleurs et même de lire les couleurs depuis un spectrophotomètre.
Aspect très important : on peut connaître la déviation de couleur qu’il y aura avant de réaliser l’impression.
En bref, on a deux supports offrant de grands avantages : le papier couché, qu’il soit brillant/semi-mat/mat, et l’offset, dans ce cas plus il est de qualité, mieux c’est. Dans le premier cas, le résultat offre beaucoup plus de « lumière » à l’imprimé et une définition extrême des images ; dans le second, cette « lumière » additionnelle est particulièrement importante car, comme on le sait, le papier offset absorbe l’encre et, du coup, la « lumière » de la reproduction, la multichromie corrige nettement ce handicap classique des papiers.
Le système permet la création de profils personnalisés pour des types de papier ou besoins déterminés, mais il est vrai qu’il faut d’abord faire une série de tests d’impression pour la création du nouvel espace de couleur ainsi que pour vérifier le bon fonctionnement.
Le système développé chez Agpograf est très versatile, il analyse les couleurs suivant le mode de couleur (RGB, CMYK, Gris ou Lab). Selon le mode de couleur, on peut indiquer ce qu’on souhaite faire, par exemple : que tout ce qui est en RGB soit converti en Multichromie et ce qui est en CMYK reste ou soit converti suivant l’ISO 12647/2. Il en est de même pour Gris ou Lab, on peut de cette manière traiter indépendamment leur mode de couleur.
Une des raisons n’est autre que l’utilisation de la trame stochastique mais il y en a une autre très importante consistant en un système de mise au point automatique qui s’opère en convertissant les images de RGB à Multichromie.
Comme l’espace de couleur de la Multichromie est très large, il faut procéder à une nouvelle mise au point de l’image afin que celle-ci ne perde pas pendant sa conversion.
Ce système de mise au point automatique analyse chaque image et opère la mise au point de celle-ci suivant différents critères tels que taille, résolution, etc.
La combinaison des deux fait que le résultat imprimé soit une image nette à la mise au point parfaite.
En bref, tout client nécessitant ou exigeant une qualité extrême sur ces produits graphiques, toutefois nous la conseillons dans les secteurs suivants : art, bijoux fantaisie, bijouterie, optique, mode, peinture, photographie, céramique, cosmétique, meubles, nuanciers, catalogues de produits, etc.
par le biais de l’agence Circo de Bazuka de Paris, nous demande d’imprimer le catalogue Lancôme DREAMTONE ; ce catalogue comprend des images en CMYK, un pantone argent et 5 pantones directs. Après analyse du document, nous leurs proposons de passer les 5 pantones directs et les images en CMYK à la multichromie : le résultat est une impression de tous les pantones fidèlement restitués et des images d’une définition extrême dans les détails des peaux, lèvres et produits. Lancôme nous assure que nous continuerons à travailler sur leurs produits les plus exclusifs en utilisant la technologie multichrome.
par le biais de Francesca Avossa et Minsk Studio de Paris, nous demande une qualité extrême dans la définition et la fidélité sur des tapis fabriqués artisanalement pour un marché de luxe hautement exigeant. Ces tapis sont de tradition perse et exclusifs ; nous avons proposé la multichromie et, une fois encore, la satisfaction du client a été totale. Actuellement, nous travaillons sur leurs catalogues d’échantillons avec des produits réels, imprimés !
À l’occasion de l’exposition de son artiste Farhdad Moshiri, la galerie nous a chargé de l’impression d’un livre présentant un rétrospective de son œuvre dont le caractère à la fois minimaliste (images avec beaucoup de détail) et très coloré (surtout des oranges électriques intenses) ne pouvait pas être reproduit en CMJN conventionnel. Après maintes retouches et réglages, la multichromie, une fois encore, se révèle être la solution. Notre catalogue présente aux pages 30-31 une image partielle d’un des tableaux, où vous pourrez en juger.